Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Martine Nault 
Aussi connue sous Martine St-Clair  
Naissance 1962   
Carrière professionnelle Depuis 1981   

On peut dire que cette interprète a connu deux carrières distinctes: celle des années 80 (littéralement: soit de ses débuts en 1981 à l'album "Caribou" en '90) où, à moins de 20 ans, elle est emportée dans un tourbillon de succès, de prestations sur les scènes les plus prestigieuses, notamment avec la seconde équipe du mégaspectacle Starmania, puis celle de l'artiste mature qui choisit ses projets à l'aulne de ce qui l'inspire personnellement.

Révélée lors de sa participation à l'opéra rock de Luc Plamondon et Michel Berger, au début des années quatre-vingt, Martine Nault possédait le goût du showbusiness depuis son plus jeune âge. Adolescente, elle s'était inscrite à divers concours d'amateurs; à 17 ans elle était la grande gagnante de Cégep en spectacle. Si bien qu'elle songe bientôt à abandonner ses études en techniques infirmières.

Très vite Plamondon offre à Martine, qui s'appelle maintenant St-Clair, le rôle de Crystal qu'elle incarnera quelque 450 fois à la scène autant au Québec qu'en France.

Sa carrière discographique s'amorce également de belle manière puisque Gilbert Bécaud lui propose d'enregistrer en duo avec lui une chanson qu'il a écrite avec Neil Diamond et qui s'intitule "L'amour est mort / Love On The Rocks". Tout un début de carrière pour une jeune femme qui n'a pas encore 20 ans!

Récompensé par l'ADISQ, Plamondon lui écrit encore plusieurs titres: "Fils de Superman", "Heureuse sans être amoureuse", "Désir = Danger" tandis que d'autres auteurs compositeurs lui proposent des chansons sentimentales mémorables dont "Il y a de l'amour dans l'air" et "Ce soir l'amour est dans tes yeux". Il lui arrive aussi de taquiner la muse pour quelques chansons, telle "Au coeur du désert".

Suite à une dernière série de refrains qui tournent à la radio, dont "Je ne sais plus comment je m'appelle", "Seulement pour toujours" et le méga succès "Lavez lavez", l'artiste sent le besoin de se ressourcer et envisage même une réorientation vers d'autres disciplines (elle a dit-on une attirance pour la peinture).

Elle se laisse parfois tenter par des collaborations pour des camarades de métier dont Claude Dubois ("Tu peux pas"), le groupe The Box ou Gino Vanelli ("L'amour est loi"), rejoignant ainsi de nouveaux publics.

C'est l'écriture qui la ramène à la chanson en 2001. Compositrice, seule ou en collaboration, de six des douze chansons qu'on retrouve sur "Un bonheur fou", Martine y interprète aussi des oeuvres de Stefie Shock, Hervé Paul, Kent Cokenstock, Lucien Francoeur et, en guise de salut à celui dont la musique a lancé sa carrière, la reprise de la chanson "Débranche" que Michel Berger avait composée pour sa muse France Gall.

Trois ans plus tard, sur son neuvième album "Tout ce que j'ai", elle compose la plupart des musiques et cinq des textes. S'ajoutent au menu de cette nouvelle livraison la chanson "Mon amour mon ami" de Eddy Marnay, popularisée à l'époque par Marie Laforêt et "Moon River" de Henry Mancini, dont la chanteuse signe l'adaptation québécoise.

Vers la fin de la décennie 2000, on la retrouve parmi "Les jalouses du blues" (chanson "Faut que j'me pousse"), comme invitée sur le second album des Lost Fingers pour une reprise swing de "On va s'aimer" et pour la cause "Ensemble pour Haïti". Sa double compilation "Entre vous et moi", en plus d'un résumé de sa carrière, nous fait découvrir une Martine exophone avec "Djé oné bwaba", version camerounaise de "Lavez, lavez".

On avait déjà deviné son attrait pour le 7e art sur son album de 2004, avec le standard de Mancini; on le constate de façon indubitable avec "Martine fait son cinéma" qui propose, en novembre 2011, une douzaine de thèmes musicaux liés au grand écran, de "Somewhere Over the Rainbow" à "Un homme et une femme" en passant par "Mrs Robinson".

On peut visiter le site officiel de Martine St-Clair.