Vincent
Vallières

 Vincent Vallières

Abonnez-vous au fil RSS!
Abonnez-vous
au fil RSS!

Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Vincent Vallières 
Aussi connu sous --  
Naissance 1978   
Carrière professionnelle Depuis 1996   

Celui que plusieurs ont découvert suite à l'impact de la chanson "On va s'aimer encore" avait déjà un parcours d'une dizaine d'années, tant sur la route qu'en studio, au moment de la parution de "Le monde tourne fort", l'album qui l'a véritablement révélé.

C'est sur les bancs de l'école, dans les années 1990 au Séminaire de Sherbrooke, que Martin Pruneau, Michel-Olivier Gasse, Vincent et le batteur Claude Lacroix forment le groupe Trente Arpents, nom qui réfère à un roman québécois du début du XXe siècle, de l'auteur Ringuet.

Le premier DC porté au crédit de Vallières arbore d'ailleurs le nom du groupe. Les critiques le comparent alors à Jean Leloup ou à Daniel Bélanger qui l'ont possiblement influencé.

Suite à cette réalisation et à une première tournée panquébécoise, il entreprend à l'été 2001 l'enregistrement d'un second album "Bordel ambiant" dont Éric Goulet assume la réalisation. Outre les chansons "Plate" et "Les grandes questions", Vallières se fait carrément ludique dans "Gilles Lefèvre" qui raconte les déboires d'un gagnant à la loterie.

Après une nouvelle tournée de cinquante spectacles au cours de l'année 2002, le jeune rocker est de retour dans la métropole en novembre, pour la parution de "Chacun dans son espace" à nouveau réalisé par Goulet. Empruntant une présentation datant des années du vinyle, avec une Face A au son rock et une Face B à tendance plutôt folk et country, le nouvel album se distingue au milieu d'une production ambiante de plus en plus formatée. Outre "Le temps passe", une collaboration de Marc Chabot, premier refrain du lot à se faire remarquer sur les ondes, un "Salusoleil" de Plume Latraverse rajeuni d'un quart de siècle et la très champêtre "Chacun dans son espace", chantée en duo avec Mara Tremblay, toutes les musiques et les textes sont de Vincent.

Cette fois, ce sont plus de 150 spectacles qui se succèdent à l'agenda, dont deux participations au rassemblement de la Fête nationale, présenté sur les Plaines d'Abraham, à Québec et quelques vidéoclips pour les chansons "OK on part", "Juliette" et "Manu". Après une cinquième nomination sur une période de sept ans, Vincent Vallières se voit décerner le Prix Félix-Leclerc de la chanson, en juillet 2005.

Fin août 2006, on apprend la sortie du disque "Le repère tranquille", une suite logique et tout aussi organique que le précédent. Si on y retrouve des saveurs country ("Le Café Lézard", "Le bord de l'eau"), des sonorités à la Byrds ("Je pars à pied"), l'auteur compositeur interprète retrouve son approche folk à l'évocation de divers personnages ("Laura", "Fille de la Côte-Nord", "La toune à Gasse").

Participant au projet collectif " Douze hommes rapaillés ", en hommage au poète Gaston Miron, il a la surprise de voir son interprétation de "Au sortir du labyrinthe" devenir un relatif succès en ondes tout en suscitant l'adhésion de la plupart des critiques. Désormais établi dans la région de Magog, il y concocte son cinquième recueil musical "Le monde tourne fort", avec la complicité d'Olivier Langevin. Si l'ensemble loge à l'enseigne d'un folk-rock un peu plus éthéré qu'à l'habitude, certaines pièces bousculent un tant soi peu le son habituel de l'artiste. On remarque la saveur rap atténuée de "Époque d'opinions" et les visites ponctuelles de Louis-Jean Cormier et de Marie-Pier Arthur sur "Le monde tourne fort" et "L'amour au coin de la rue", respectivement.

C'est cependant la chanson "On va s'aimer encore" qui s'avère un succès imprévu, deux ans après la parution de "Le monde tourne fort". Le thème rassembleur et la mélodie accrocheuse y sont sans doute pour quelque chose mais les caprices du hasard y sont aussi pour beaucoup. Cette renommée acquise après plus d'une décennie de création soutenue n'affecte en rien la conviction de l'artiste qui s'affirme plus solidement que jamais sur son prochain opus "Fabriquer l'aube". Les références littéraires dont le titre de l'album, inspiré d'un roman de Jean-François Beauchemin et "L'amour c'est pas pour les peureux" tiré d'un poème de Patrice Desbiens, y côtoient des titres aussi concrets que "Asbestos", "Fermont" ou "La chanson de la dernière chance".

On peut visiter le site officiel de Vincent Vallières.