Geneviève
Charest

 Geneviève Charest

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Geneviève Charest 
Aussi connue sous --  
Naissance N/D   
Carrière professionnelle Depuis 1997   

Originaire d'Amqui au Québec, Geneviève Charest fit d'abord partie de l'atelier d'art lyrique de l'Opéra de Montréal tout en laissant sa curiosité la mener vers les autres sphères sonores: pop, rock ou musiques du monde. Son parcours rappelle à tous les mélomanes qu'il faut se garder de confondre l'authenticité avec la pureté des styles musicaux. Les puristes l'ont parfois appris à leurs dépens et la chose se confirme de jour en jour, à même les nombreux métissages ayant cours sur scène et en studio. Il y a quelques décennies, ces mêmes puristes étaient subjugués par les alliages qui fondaient rock et musique symphonique. L'album "Abbey Road" des Beatles, les oeuvres des Moody Blues, de King Crimson ou de Saint-Preux en étaient les exemples les plus flagrants. La deuxième moitié des années quatre-vingt-dix allait voir apparaître à son tour un mélange musical qui semblait tout aussi surprenant: l'art lyrique et le genre pop-rock. Le chant grégorien s'est ainsi allié aux synthétiseurs made in Europe; de nouvelles expériences ont révélé les voix des Emma Shaplin, Andrea Bocelli, Sarah Brightman et Nathalie Choquette. Ici même, on a même pu entendre les chansons pop des Beatles reprises avec toute la rigueur de cet art médiéval par Schola Musica.

C'est dans une veine voisine que prenait place, au tournant du siècle, une nouvelle diva québécoise: la soprano Geneviève Charest. Les télévores ont d'abord pu l'apercevoir dans un message publicitaire présentant son premier DC intitulé "H2O". Pourquoi ce titre? Parce qu'il s'agit d'une hybridation entre l'opéra et la musique populaire, tout simplement. On connaît tous cette formule (H2O), symbole chimique de l'eau, et après l'audition de cet album il est facile de bien comprendre l'analogie. Comme l'eau d'ailleurs, la voix de cette interprète ne connaît aucune frontière. Après s'être promenée en tournée au Québec au cours des derniers mois de 1999, elle voit bientôt son album distribué en Allemagne, au Brésil et en Corée. Lors de son spectacle, Geneviève chante en français, en anglais, en italien et même en chinois. Son répertoire est constitué à la fois de pièces originales et d'interprétations allant de Piaf à Pucini en passant par Eurythmics.

Deux ans plus tard, elle lance "L'été du Labrador" où elle se fait encore plus éclectique, amenant ses auditeurs sous diverses latitudes avec des reprises de pièces aussi intemporelles que "Inch'Allah" de Salvatore Adamo, "Prélude" de King Crimson, "Memento" de Yvon Hubert, "La Fin du monde" selon Robert Charlebois (paroles attribuées à Dieu le Père sur le 45 tours originel) et "Here Comes The Rain Again" de Eurythmics sans oublier "Le Labrador" de Claude Dubois qui donne son titre à l'album. Ces reprises côtoient un lot de compositions exclusives telles "J'écris pour toi", "Septembre" ou "Magie noire", concoctées pour la dame par des collaborateurs aussi divers que Dan Bigras, Claude Chaput, Michel Rivard et Stéphane Dufour.

La prochaine phase de sa carrière est marquée de participations à plusieurs comédies musicales, que ce soit Don Juan, puis un spectacle dédié à Joe Dassin ou les deux éditions de Du rock à l'opéra. Pour marquer son retour sur disque, cinq ans après "L'été du Labrador", Geneviève allie la relecture de plusieurs chansons de ses idoles de jeunesse, depuis Lawrence Gowan jusqu'à Véronique Samson en passant par Daniel Lavoie et Harmonium, et la création que deux titres du compositeur Patrick Hampartzoumian, également collaborateur de Céline Dion. "Tant rêver" inclut même une pièce que Bryan Adams avait écrite en français, chose rarissime: "Me voilà". Si le goût de Geneviève pour la chanson pop se laissait aisément deviner sur ses premiers opus, on peut dire que "Tant rêver" est l'album qui fait pencher la balance de ce côté: tandis qu'elle met sa voix au services de chansons inoubliables telles "Amoureuse", "Never Surrender" ou "Lumières de vie", l'artiste se permet une ultime coquetterie en nimbant de sitar électrique (l'histoire ne dit pas s'il s'agit d'une authentique pièce Coral, modèle 1968...) l'air "Nessun Dorma" de l'immortelle "Turandot" de Puccini.

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