Benoît
LeBlanc

 Benoît LeBlanc

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Benoît LeBlanc 
Aussi connu sous --  
Naissance 1954   
Carrière professionnelle Depuis 1978   

Être poète est difficilement compatible avec le rythme effréné de notre siècle. Mais il en a toujours été ainsi. On les découvre, on les entend, puis ils disparaissent et refont surface au moment où on les croît sous d'autres cieux.

Ce fils de l'Acadie né dans la métropole québécoise, musicien, troubadour, bon vivant, animateur radiophonique, chercheur à ses heures, auteur-compositeur, est avant tout curieux de ses racines et de l'immense bassin culturel que représente la francophonie nord-américaine et son héritage éparpillé aux quatre vents. Après avoir participé au Festival de la chanson de Granby en 1978, il se joint à deux amis interprètes et forme le trio Choeur de pomme avec qui il présente ses chansons en spectacle au Québec.

Il accompagne ensuite quelques artistes de diverses disciplines, devient un habitué du Festival de la chanson de Tadoussac et se retrouve en 1987 à l'autre bout du monde. Il donne même quelques représentations dans différentes villes d'Australie. De retour au Québec, il s'intègre à diverses manifestations culturelles, collabore à quelques périodiques dons la revue Chansons et commence à s'intéresser à la radio où il anime pendant une dizaine d'années sur les ondes de la station communautaire CIBL, une émission hebdomadaire consacrée aux musiques de la diaspora acadienne et canadienne, sous divers titres dont Soleil est proche couché et Si on s'accordions.

Au cours de la décennie 1990, il participe aux événements Musiques Multi-Montréal, Festival Global Rhythm et se sensibilise un peu plus aux musiques de différents coins de la planète. En 1995, entouré d'amis musiciens, il propose son premier album où la turlute et la poésie se frottent aux rythmes traditionnels tant québécois, acadiens ou amérindiens que créoles ou zarico. Cet album contient des titres aussi divers que "Le président", "Un aut' ti' bout'" ou "Tam-tam di li dam". Le chanteur s'y fait un moment conteur pour rappeler l'origine lointaine des rassemblements chantants dans "Le Chant", sorte de fable remontant à l'aube de l'humanité, sur fond de silence percé de mélodies d'inspiration médiévale. La même année, il assure la première partie du spectacle de Michel Faubert au Club Soda. Diffusé dans un réseau plutôt marginal, "Poursuivre" reçoit pourtant l'accolade de la presse musicale internationale. Sa chanson "La tempête" fait bientôt l'objet d'un vidéoclip diffusé à MusiquePlus.

Suite à cette étape cruciale dans sa prise de parole publique, il participe encore à de nombreux festivals dont les FrancoFolies de Montréal, le Festival international de Louisiane et le Coup de coeur francophone où il se joint au spectacle Le western vaincra des Ours, aux côtés de Mara Tremblay, Bobby Hachey, Gerry Joly et Stephen Faulkner. En 2000 et 2001, Benoît LeBlanc participe à quelques reprises aux soirées Mardis du slow-bizz tenues pendant quelques mois à La Place à côté, à Montréal, par les auteurs-compositeurs-interprètes Céline Delisle, Jean Rabouin et Gilles Bélanger.

N'ayant cessé d'écrire de nouvelles chansons, il prend le temps nécessaire à produire et réaliser son second album "L'homme dans la lune" qui paraît à l'hiver 2002. On y trouve des textes au long souffle, interprétés a capella comme "Vigilance" ou encore seul au piano: "L'eau du silence", "L'homme dans la lune", "T'es rentrée". Toujours empreint de la culture des grands chemins, il évoque également les bons temps et la mélancolie du sud du continent avec ses thèmes du voyage "Dallas-Lafayette", "Papa Célestin" ou "Gone là-bas". Le chansonnier qu'il est aussi resté peut s'enflammer quand il évoque les comportements de ses contemporains qui ne semblent jamais tirer de leçons de leurs erreurs ("Mohican").

Il faudra pourtant attendre la fin de la décennie avant que le troubadour ne redonne des nouvelles, nouvelles qu'il livre par "La voie des sources".

On peut visiter l'espace web de Benoît LeBlanc.