Thomas
Hellman

 Thomas Hellman

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Thomas Hellman 
Aussi connu sous --  
Naissance 1975   
Carrière professionnelle N/D   

L'écoute de "L'appartement" album paru à l'automne 2005, tout comme l'observation de la pochette aux couleurs de terre que Marie-Love Petit d'OmbilicusMundi a conçue pour ce second disque de Thomas Hellman, sont une invitation à cogiter sur les faits de la vie quotidienne, à la façon des errances d'un poète beat ou d'une dérive existentialiste propices aux flâneries que tous les promeneurs solitaires de ce monde savent goûter. "Le trottoir", "Maudits soirs de février", "L'admirateur secret", "Au coin de Duluth et demain" y sont autant de petits scénarios trempés au spleen urbain.

Réunissant en son ascendant des gènes d'Amérique et de France, comme dans la chanson de Claude Gauthier, ce Montréalais citoyen du monde aura débuté encore enfant dans le monde de l'expression artistique en tenant quelques rôles au cinéma dont Bonheur d'occasion avant de se distinguer, plusieurs années plus tard, auprès des critiques musicaux à la parution de "Stories From Oscar's Old Café" son premier album autoproduit, en langue anglaise. C'est pourtant à partir de la sortie de "L'appartement" que ses histoires s'incrustent pour de bon dans notre décor. Entre ces deux parutions, l'auteur-compositeur-interprète aura eu le temps de remporter le Prix OFQJ-Rideau en 2003, de se retrouver en nomination pour le prestigieux Prix Félix-Leclerc et de se rendre à Montauban, Capbreton et Beijing où il s'est produit en ouverture du Festival des arts de la scène de la capitale chinoise. Il aura surtout eu l'occasion d'entrer en contact avec la maison Justin Tine, spécialisée en jazz et musiques du monde. Résultat: un album ciselé par le réalisateur Jean Massicotte où les musiciens se retrouvent ensemble en studio, dans le même appartement où la complicité est palpable, comme lorsqu'on s'apprête à monter sur scène.

Détenteur d'une maîtrise en littérature française, on ne s'étonnera pas de l'entendre s'exprimer avec autant d'aisance et citer Samuel Beckett tout en affichant des couleurs musicales dans la lignée des Cohen, Waits, Brel, Renaud ou Desjardins à qui il a justement emprunté la violoniste Marie-Soleil Bélanger pour son nouvel album. Sa relecture de "Mathilde" amalgamée à une traduction anglaise, livrée à la Tom Waits, est à cet égard emblématique.

On peut visiter le site officiel de Thomas Hellman.