Soraya
Benitez

 Soraya Benitez

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Soraya Benitez 
Aussi connue sous --  
Naissance 1959   
Carrière professionnelle Depuis 1997   

La voix chaude et puissante de Soraya Benítez n'a pas tardé à séduire les Québécois depuis son arrivée en nos terres. Les Montréalais d'abord, puis ceux de chaque autre région qu'elle a l'occasion de visiter. Pour son quatrième album, la dame a choisi de présenter un recueil de chants célébrant la Nativité: "Navidad". Privilégiant les chansons originales, elle s'y permet notamment un "Ave Maria" inédit, de son cru. Mais celle qui est maintenant une de nos voix latines les plus en vue a suivi un long chemin avant de s'imposer comme auteure-compositrice-interprète. Jetons un coup d'oeil sur son parcours des plus singulier.

Née au Venezuela dans une famille où tout le monde chante, Soraya Benítez apprend plutôt à jouer d'un premier instrument, le cuatro, dès son jeune âge. Ce ne sera qu'une fois qu'elle commence à fréquenter son église, en banlieue de Caracas, qu'elle prendra conscience de ses capacités vocales. Une fois établie dans la capitale vénézuélienne, elle participe à divers spectacles dont quelques comédies musicales et suit des cours de chant classique en plus d'apprendre la guitare et de composer ses premières chansons.

C'est par son frère Pablo, déjà installé au Québec afin de poursuivre ses études, que Soraya émigre ici en 1997. Ayant entrepris de se produire coûte que coûte, c'est dans le métro montréalais que les citadins la découvrent, notamment des gens de la Société Radio-Canada qui parlent de l'artiste à leurs collègues. Invitée en studio, elle suscite un intérêt soutenu et participe bientôt à l'événement Multi-Montréal. Alors que dans son pays, elle s'adonnait surtout à l'interprétation, une fois débarquée ici, l'auteure-compositrice ne tarde pas à prendre le pas sur l'interprète. Ses textes abordent des thèmes de tous les jours mais avec un regard personnel qui se double d'un engagement citoyen. Richard Desjardins, qui partage la scène avec elle à l'occasion du cinquantenaire de la Déclaration des Droits de l'homme, en 1998, l'invite à assurer la première partie de son tour de chant à quelques reprises et la qualifie volontiers d'artiste majeure.

C'est en 2001 que la Vénézuélienne propose son premier album "Mujer" où une chanson "Salut Montréal" exprime son attachement à sa nouvelle patrie. Le bouche-à-oreille faisant son effet, de plus en plus de gens sont dans le coup et Soraya Benítez se trouve bientôt sur les scènes les plus importantes à l'été 2002: Festival international de jazz de Montréal, Festival d'été de Québec... Son engagement social étant un aspect important de sa vision des choses, elle n'hésite pas à cautionner les causes qui lui tiennent à coeur, telles le CRAN des femmes et le Show du Refuge.

L'année 2002 voit aussi la parution d'un second album "Vive", qui paraît en novembre. Les douze chansons en comptent à nouveau une en français: "Fragile comme du verre". Le disque est d'ailleurs en nomination pour le Félix de l'album Musiques du monde en 2003, titre qui lui échappe de peu, au profit du groupe Intakto.

Poursuivant sa conquête des mélomanes du Québec et d'ailleurs (les journaux vénézuéliens, entre autres, viennent régulièrement interviewer cette compatriote), Soraya est une invitée régulière de l'émission Belle et Bum et participe à leur compilation des meilleurs moments "Rythmes de Belle et Bum", peu de temps après la sortie de son troisième opus, "Entre lineas" en 2005. Mais ce sera surtout avec la parution de "Navidad", à l'automne 2006, que la chanteuse retiendra l'attention d'un plus large public, lequel y reconnaîtra quelques classiques comme "Noche de paz" et "La Peregrinacíon" extraite de la "Missa criola", popularisé en version française par Gilles Dreu, sous le titre "Alouette, alouette", à la fin des années 1960.