Monica
Freire

 Monica Freire

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Monica Freire 
Aussi connue sous --  
Naissance N/D   
Carrière professionnelle Depuis 1995   

En un peu plus d'une dizaine d'années, Monica Freire aura eu l'occasion de connaître au moins trois carrières: une dans son Brésil natal, une au Japon et une autre au Québec. Née dans l'état de Bahia, elle baigne inévitablement dans la musique de ses compatriotes de l'est brésilien et ne tarde pas à fonder son premier groupe avant de joindre la formation Bloco Pinel. Cet ensemble lui permet de se produire, encore adolescente, sur plusieurs grandes scènes et de se faire entendre dans le cadre du Carnaval de Salvador.

Un an plus tard, âgée d'à peine dix-huit ans, elle s'embarque pour l'île de Saint-Martin puis se rend en France avant que le destin l'amène pour une première fois à Montréal. Elle joint alors le groupe de Paolo Ramos avec qui elle se produira dans de nombreux festivals dont le Festival de jazz de Montreux. C'est à ce moment qu'elle fait la connaissance de Dan Gigon, lui aussi de l'équipe de Paolo Ramos, qui deviendra un collaborateur majeur.

Lors d'un passage au Japon, un producteur de la maison Samson Records remarque la jeune chanteuse et l'invite à enregistrer ce qui sera son premier album. Une tournée s'ensuit et l'année suivante un second DC paraît sous le titre "Monica II". Citoyenne du monde, Monica Freire revient à Montréal où elle se produit notamment en première partie de Cesaria Evora, à la Place des Arts, lors de l'édition 2003 du Festival international de jazz de Montréal.

Toujours en lien avec son pays d'origine, Monica s'assure la collaboration de plusieurs musiciens tant brésiliens que québécois. Le résultat de ces complicités musicales se concrétise sur "Bahiatronica" en 2005. Paru chez Audiogram, celui-ci allie la couleur des percussions brésiliennes aux sonorités électroniques tout en incorporant quelques clins d'oeil à la scène locale (texte et musique de Pierre Flynn pour "Ma petite guerrière", voix de Coral Egan et Ariane Moffatt dans "Les eaux de mars") et à l'Afrique ("Serra Leoa" des frères Diouf).

Les mois qui suivent voient se multiplier les nouvelles collaborations. Monica participe au Coup de coeur Francophone, au festival Divers/Cité, au Festi Jazz de Rimouski, pour ne nommer que quelques événements. Elle se joint comme guitariste à la prestation de Bïa sur l'album "Beau d'hommage"; les deux artistes se retrouvent d'ailleurs en lice l'année suivante pour l'Album de l'année - Musiques du Monde au Gala de l'ADISQ, aux côtés de Polémil Bazar, QBanito et Lynda Thalie.

L'hiver suivant, on retrouve également "Bahiatronica" en nomination pour le même titre aux Prix Juno. Mais l'artiste Brasiloquébécoise est déjà rendue plus loin. Elle est à préparer sa prochaine création avec le concours du réalisateur Liminha, récipiendaire de deux Grammys dont un pour la bande sonore du film Electroacústico consacré à Gilberto Gil, artiste emblématique qui fut également ministre brésilien de la culture. Le nouveau disque de Monica, où les couleurs musicales se font encore plus éclectiques, jette également un regard réaliste sur la vie au quotidien. Lancé au printemps 2008. "Na laje" allie à nouveau l'apport de talents québécois et brésiliens dans un élan à la fois futuriste et ancré dans les traditions.

On peut visiter le site officiel de Monica Freire.