Marième

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Marième Ndiaye 
Aussi connue sous Marième, Mario  
Naissance 1983   
Carrière professionnelle Depuis 2003   

Présente en ondes, sur scène et sur disque au sein du collectif CEA, Marième compte maintenant trois albums à son nom. La Limouloise est l'une de ces personnalités hyperactives qu'on retrouve partout où il est question de culture émergente, à Québec et au Québec.

N'ayant pas eu de praticiens de la musique dans sa famille au cours de sa tendre enfance, elle découvre, grâce à son papa, le style reggae qui fait rage au début des années 80. Marième prête aussi une oreille attentive à la chanson française et à certains artistes québécois, sans oublier le Hip Hop, cette prise de parole renouvelée qui passionne tant son frère aîné Webster.

En 2003, elle rejoint le groupe CEA et à partir de 2006 elle anime une chronique à l'émission Les Arshitechs du son à Canal Vox (2006-2008) puis devient VJ à MusiquePlus (2007-2009). « Il serait illusoire de vouloir ne faire que de la scène et enregistrer des chansons, dans le contexte actuel », dit-elle avec réalisme. « Il faut être impliqué à tous les niveaux si on veut garder un droit de regard sur ce qu'on fait ».

Outre les disques de son groupe, Marième fait entendre sa voix sur des albums de Sagacité, Webster, Samian, Karim Ouellet, Taktika... À la suite de la publication des "Nuits gainsbouriennes" au retour d'un séjour de CEA en France, mini-album où l'on trouve quelques interprétations empruntées au compositeur français, l'artiste présente deux pièces à la maison de disques Tandem.mu qui se voit emballée de cette direction musicale et propose un album entier dans cette veine.

L'artiste considère la question mais préfère ajouter quelques compositions aux couleurs reggae à sa sélection de reprises sur l'album "Marième", réalisé au Studio 1036 par Claude Bégin du groupe Accrophone. "Vert jaune rouge", "Je t'aime" ou "4:20" y côtoient des classiques de la chanson québécoise ("Le soleil" avec Jean-Pierre Ferland, "Provocante" de Marjo. "Dis-moi, dis-moi" de Mitsou) ou française ("Tous les garçons et les filles" de Françoise Hardy et "Laisse tomber les filles", un succès de France Gall signé Gainsbourg qu'on retrouvait déjà sur le récent disque de CEA) et l'autobiographique "Africaine à Québec" empruntée à Sting via Tiken Jah Fakoly.

Ce projet en solo, paru en juin 2011, est cependant loin d'accaparer complètement la jeune femme et demeure une des nombreuses activités à son agenda, avec les émissions LeZarts et Les [É]clectiks à Vox, une chronique web dans la revue Québec Scope et ses implications au Centre R.I.R.E 2000 ou au programme Trouve ta place du Ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec.

En retrait de la scène pendant quelques mois à l'occasion d'une double grossesse, l'artiste prépare ce qui deviendra un second CD avec l'aide de ses complices musicaux. Outre l'extrait estival "Francky", "Petit tonnerre" affiche des aspirations personnelles ("Dans tes yeux", "À la maison"), familiales ("Lucioles", "Toujours ensemble") et collectives ("Petit tonnerre", "J'vais m'battre"), avec des accents reggae pop. La maxime en langue wolof « Xariit dina gën doomi ndey » (L'amitié peut être aussi forte que les liens du sang), affichée au livret de son disque éponyme, reflète le dynamisme qui anime la cellule de création entourant Marième, CEA et leur entourage.

Sans cesser de s'impliquer à divers niveau dans l'univers médiatique, elle multiplie les initiatives personnelles et trouve tout de même le temps de composer de nouvelles pièces dont plusieurs verront le jour à l'automne 2021 sur l'album "Mario" telles que "Ma vie", "Les brigands" et "Au coeur de ma ville". Comme c'est devenu une habitude, elle s'entoure de nombreux.e.s collaborateur.ices dont son frère Webster ("Gogo Gadget"), Imposs, Sans Pression et White-B ("Gloire à la rue"), Sarahmée et Shah Frank ("Light It Up") ou Lost ("Nouveau niveau").

On peut visiter la page web de Marième.