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Jacques Michel explore de nouvelles dimensions

6 décembre 2000 (QIM) – Après avoir été un des auteurs-compositeurs-interprètes majeurs de la chanson au Québec puis scénariste à succès d'émissions télévisées durant la majeure partie des années quatre-vingt (Le Village de Nathalie, Les Mini-stars, Sur la rue Tabaga), Jacques Michel voit maintenant une de ses créations, le conte Qui a croqué la lune? accéder à la réalité multimédia.

Les Studios ArtMédia, entreprise novatrice de la ville de Québec et un des chefs de file dans le domaine de la création multimédia au Canada, lançaient effectivement le mardi 5 décembre 2000 le jeu interactif Qui a croqué la lune? après deux ans de travail soutenu. Le résultat auquel a contribué une équipe de plus d'une trentaine de personnes recrutées par l'équipe d'ArtMédia composée de Pierre Moisan, Sylvia Kuersteiner et Annie Gosselin, semble promis à un bel avenir puisque leur site promotionnel était désigné site du jour (Shockwave site of the day) peu après sa mise en ligne, le 19 septembre dernier.

La version cédérom, destinée à un public de 7 ans et plus et disponible seulement depuis le début décembre, contient un peu plus de 60 000 dessins et propose une quarantaine de minutes d'animation agrémentées de séquences tridimensionnelles d'une étonnante rapidité. L'utilisation des procédés Flash et Shockwave, misant sur l'animation vectorielle, permet au jeu Qui a croqué la lune? d'éviter les longues attentes de chargement qui affectent encore bon nombre de jeux interactifs.

À partir d'un scénario de base, la disparition de la lune et la recherche du coupable de cet incident, le CD-ROM permet de participer à une douzaine de jeux différents, sur trois niveaux de difficulté, d'interagir sur le déroulement de l'enquête menée par Jérôme et ses amis et de se référer à une mini-encyclopédie portant sur l'astronomie et la mythologie, puisqu'il y a aussi interaction entre les humains et le monde des Dieux. Si la conception et la scénarisation de Qui a croqué la lune? portent la signature de Jacques Michel, la musique originale qui en assume la trame sonore est de Richard Boisvert.