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La Génération Motown de retour au Capitole de Québec

Une collaboration de Line Turcotte

31 juillet 2006 (QIM) – Pour une deuxième année consécutive, dans une mise en scène d'une grande efficacité de René Simard, la troupe de Génération Motown nous en fait voir et entendre de toutes les couleurs. Bien que ces couleurs soient dans une palette aux teintes précises, celles des artistes de l'influente maison de production de Détroit, il y a là une infinité de nuances qui ont su rejoindre et inspirer pendant au moins trois décennies un nombre incroyable de vedettes du hit-parade international. Et le public, surtout constitué de touristes, qu'il provienne de Détroit, de Québec ou d'ailleurs, les artistes du Capitole savent lui en mettre plein la vue, comme j'ai pu le constater en ce 25 juillet 2006.

Sous la direction musicale de Joel H. Ferron, les musiciens s’en donnent à coeur joie en accompagnant les performances tant vocales que physiques des solistes. La production qui est vraiment spectaculaire avec ses décors, ses couleurs, ses costumes, ses éclairages et bien sûr ses chorégraphies de qualité, a tôt fait de faire lever les gens de leur siège. Le spectacle mettait en vedettes une troupe de danseurs fort talentueux, sous la supervision de Mireille Vachon. Les éclairages de Nicolas Labbé et les projections vidéo ont de plus permis à l’auditoire de vivre les plus beaux moments historiques et musicaux du son Motown.

Tout près d’une cinquantaine de pièces, puisées au répertoire d’une époque qui ne cessera d’inspirer les plus audacieux déhanchements, ont été présentées. Notons "Dancing In The Streets" de Martha and the Vandellas, "Superstition" de Stevie Wonder, "Stop! In The Name Of Love" de Diana Ross and the Supremes ou "All night long" de Lionel Ritchie, pour n'en nommer que quelques-unes, et plein d’autres du même calibre.

Durant deux heures de spectacle sans entracte, la présentation impeccable et la magie de la scène ont su nous donner d'agréables frissons.Les voix sublimes des chanteurs et chanteuses dont fait partie l'impressionnante Sylvie Desgroseilliers ont entraîné la foule à frapper des mains et à fredonner ces airs inoubliables qui ont marqué les années 60, 70 et 80. Bref: une soirée enlevante, un spectacle parfait du début à la fin. Constatons de plus la délicatesse exemplaire des hôtes et hôtesses de l'endroit. Cette méga-production demeure à l'affiche du Capitole tout l'été, jusqu’au 17 septembre.