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L’un forge des journalistes, l’autre les engage - Période anniversaire pour deux médias alternatifs distribués gratuitement

Une collaboration de Melina Jacques

1er mai 2007 (QIM) – Si un large public s'alimente à même les grands quotidiens en matière d'information culturelle, il existe une autre presse, plus spécialisée, plus audacieuse au rayon des découvertes, particulièrement dans le domaine de la musique et les autres arts en constante ébullition. Deux de ces journaux qui ont une distribution plus discrète, mais n'en jouent pas moins un rôle d'importance, célébraient un anniversaire en avril.

Voir Québec - Pour souligner le quinzième anniversaire du populaire hebdo, le fondateur Pierre Paquet avait convié collaborateurs et amis à une grande fête à l’Impérial de Québec, le jeudi 5 avril dernier.

Au cours de cette sympathique soirée, nous avons eu l’occasion de mettre un visage sur la plupart des rédacteurs et collaborateurs du journal, mais surtout d’entendre les plus récents coups de coeur musicaux du journal. Pour l’occasion, The Lost Fingers a ouvert la soirée avec son répertoire swing jazz manouche, fourni de délectables reprises acoustiques de chansons des années 80. Émilie Proulx a suivi avec ses rythmes acoustiques, et enfin, c’est le prometteur Clément Jacques qui a clôturé la soirée. Bien appuyé par ses musiciens (Guillaume Tondreau à la basse et Maxime Bellavance à la batterie), l’artiste folk-rock offre des musiques inspirantes et rythmées, appuyées de textes anglophones comme c'est généralement son habitude.

Fondé à Montréal en 1987 par Pierre Paquet, le journal Voir est rapidement devenu l’hebdomadaire indépendant le plus estimé de la culture gauchiste. Cinq ans plus tard, Voir Québec prenait vie. C’est en partie grâce à ses 15 années de publication que la diffusion politico-culturelle se propage dans la capitale. En plus de remercier les fort nombreux lecteurs du journal, David Desjardins, l'actuel rédacteur en chef, n'a pas manqué de souligner la raison du succès du journal: « On a beaucoup de goût, et on travaille fort! » dit-il.

La semaine suivante, le mercredi 11 avril 2007 au Grand Salon de l’Université Laval, c’est Impact Campus qui soulignait à son tour ses 20 ans de publication. Pour une rare fois, c’est sous des notes traditionnelles que le journal étudiant a festoyé. En dépit de tous les efforts des musiciens déchaînés, les membres de la Volée d’Castors, de Mauvais Sort et des Batinses n’ont pu trouver la façon de sortir les étudiants de chez eux. Malheureusement, un faible 300 personnes s’étaient déplacées pour l’occasion.

Au cours de ses 20 ans, des centaines d’apprentis journalistes ont garni les pages d’Impact Campus, le journal de la faune étudiante de l’Université Laval. Parmi ceux-ci, nombreux sont ceux qui exercent maintenant leur métier dans les médias publics ou privés du Québec. Le journal est publié hebdomadairement à 10 000 copies, et est depuis longtemps distribué en dehors du campus universitaire dans des endroits stratégiques de la ville de Québec.