Vander

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable André Vanderbiest 
Aussi connu sous André Dédé Vander  
Naissance N/D   
Carrière professionnelle Depuis 1990   

Si son premier disque 'perso' "French toast et peines perdues" paraît au printemps 2012, il y a tout de même une quinzaine d'années que Vander oeuvre sur la scène québécoise, soit depuis son invitation à rejoindre les Colocs, en mal de bassiste après le départ du coloré Mononc' Serge.

Celui qui devenait ainsi le second Dédé du groupe-phare de nos années 1990 n'en était cependant pas à ses premières armes, loin de là. Il avait contribué à quelques succès 'alternatifs' dans sa Belgique natale, au sein des improbables Frères Brozeur. Ces pionniers du mouvement socio-festif, un brin provocants, lui doivent entre autres "La java du coït interrompu trop tard" et l'ambigüe "Simone".

Devenu Coloc au Québec, André s'implique à fond dans leur troisième opus "Dehors Novembre". Lorsque le groupe met fin à ses activités, suite au décès de Dédé Fortin, le bassiste et ses collègues s'appliquent à mettre un point final digne de cette aventure musicale avec la réalisation du posthume "Suite 2116".

Après un moment de pause et dans une perspective de repositionnement, Vander entreprend un projet collectif: la mise en place d'une relecture techno de chansons par divers créateurs, qui paraît sous le titre "ReDub Chroniques" en 2003. Il est aussi à la barre de projets comme Dub et Litté, une expérience mariant littérature et 'Sound System' ou le studio Bass ma Boom. On retrouve aussi Vander parmi les collaborateurs de productions de Stefie Shock, Mad'Moizelle Giraf, Paul Kunigis, etc.

Délaissant les prouesses technologiques, c'est dans une veine plus folk, intimiste même, qu'il nous livre "French toast et peines perdues" en mars 2012. Coréalisé avec Borza Ghomeshi, son complice de Bass ma Boom, et subtilement soutenu par les interventions de Franklyn Brisebois aux guitares, l'album affiche des propos souvent critiques: "On s'engage", "Le marginal", des ambiances parfois lourdes (nouvelle lecture de "La maladresse", salut à Joe Dassin pour sa "Marie-Jeanne") mais peut aussi toucher des cordes plus légères ("Petit village") et, qui sait, éventuellement "Casser la baraque" si les ondes savent se faire accueillantes.

On peut visiter le site officiel de Vander.