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Renée Martel: un second souffle conjugué à un grand bonheur!

Une collaboration de Gisèle Bellerose

17 novembre 2007 (QIM) – Ce samedi 3 novembre, à l'Anglicane de Lévis, devant une salle d'admirateurs dépassant allègrement la cinquantaine, Renée Martel présentait son spectacle dans le cadre de la série Rives intimes. Ce dernier marque son retour après une longue absence et raconte son histoire à travers les chansons qui ont jalonné sa carrière durant presque cinquante ans (elle a débuté enfant avec son père Marcel Martel).

Sur les dernières notes de la pièce d'intro "Je reviens d'un long voyage", très émue, Renée confie son bonheur de revenir au métier qu'elle adore et qu'elle a dû délaisser pour des raisons de santé, croyant bien ne jamais pouvoir y revenir. Elle remercie chaleureusement le public d'être toujours là.

Sans tarder, la prestation nous ramène à ses débuts, alors que la Drummondvilloise quitte sa région pour réaliser le rêve paternel: devenir une chanteuse accomplie. "Liverpool" l'amènera à Montréal et "Je vais à Londres" sera la chanson qui l'y établira. Dès ce moment, Renée s'implique dans l'écriture des textes de ses adaptations de succès étrangers.

Le spectacle se poursuit en un volet à saveur country et lui fournit l'occasion de rendre hommage à de grands disparus notamment son père Marcel Martel, Bobby Hachey et plusieurs autres. Elle invite son ami musicien Jeff Smallwood, à qui elle a offert la guitare de son paternel, à la rejoindre sur scène pour interpréter un pot-pourri de pièces popularisées par ces piliers du country québécois. Suivent "Cow-girl dorée", "Quand le soleil dit bonjour aux montagnes" et une remarquable interprétation de Johnny Cash, "Ring Of Fire", chantée en duo avec Jeff.

En finale, elle évoque la période Jeunesse d'aujourd'hui et ses airs célèbres dont "Tu n'es plus là", "C'est mon histoire", "Si on pouvait recommencer". J'apprends qu'elle avait alors eu la chance d'enregistrer avec les musiciens de l'Orchestre Symphonique de Montréal. Les deux rappels, "Un amour qui ne veut pas mourir", vendu à plus de 450 000 exemplaires et "Nos jeux d'enfant" galvanisent l'auditoire qui se lève et chante joyeusement.

Outre Jeff Smallwood, quatre autres musiciens l'accompagnent dans ce périple au plaisir contagieux. J'ai passé une belle soirée à revisiter les chansons et souvenirs de ma jeunesse.

La santé retrouvée, Renée Martel veut faire plaisir à ses fans. Bientôt, elle entrera en studio pour enregistrer un album comprenant de nouvelles compositions de sa main et celles d'autres auteurs-compositeurs, notamment Michel Rivard, Laurence Jalbert et Robert Charlebois. À surveiller cette sortie prévue pour le début 2008. La compilation "Un amour qui ne veut pas mourir", regroupant ses grands hits en version acoustique, est aussi disponible depuis 2006.